DROIT PENAL – Me GLON et Me TESSIER à l’Institut de défense pénale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le samedi 11 février 2017 à Marseille, Catherine GLON et Maxime TESSIER assistaient à un séminaire de formation de l‘Institut de Défense pénale consacré à « L’avocat et ses clients« .

Notre équipe pénale était heureuse de participer une nouvelle fois à un séminaire organisé par l’un des meilleurs organismes de formation en droit pénal et défense pénale, codirigé par Maître Philippe VOULAND (avocat au Barreau de Marseille) et par Maître François SAINT-PIERRE (Avocat au Barreau de Lyon, auteur du Guide de la défense pénale).

Catherine GLON a ouvert le séminaire en intervenant sur le thème « Construire une clientèle, un défi permanent pour tout avocat », aux côtés de Maître Margot PUGLIESE, avocat au Barreau de Paris.

Le séminaire évoqua aussi le lien particulier entre l’avocat et son client, la question des honoraires, la défense des entreprises, de leurs dirigeants et de leurs salariés, ainsi que les défenses de principe et le « pro bono ».

 

FAMILLE / PATRIMOINE – AVOCATS LIBERTE PRESENT AUX ETATS GENERAUX DU DROIT DE LA FAMILLE ET DU PATRIMOINE

Les 26 et 27 janvier 2017, Catherine GLON, Justine AUBRY et Margot GOUAISLIN assistaient aux 13e Etats Généraux du Droit de la Famille et du Patrimoine organisés par le Conseil National des Barreaux (CNB) à la Maison de la Chimie (Paris).

Le thème des Etats Généraux (#EGDFP2017) cette année était : « Le contrat en droit de la famille : le champ des possibles ».

Ces Etats Généraux ont réuni plus de 2000 avocats, magistrats et professionnels intéressés par le droit de la famille.

BLANCHIMENT – Me TESSIER à Bercy pour une conférence du directeur de TRACFIN

 

Le 27 janvier 2017 , Maitre Maxime TESSIER était  au Ministère de l’Economie et des Finances et assistait à une conférence de Monsieur Bruno DALLES, directeur de la cellule de renseignement financier française TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action ontre les Circuits Financiers Clandestins).

Cette conférence organisée par le GRASCO (Groupe Recherches et Actions sur la Criminalité Organisée, Université de Strasbourg) avait pour thème « L’actualité de la lutte contre le blanchiment de capitaux suite à la transposition de la 4e directive en droit français« .

 

 

PROCEDURES COLLECTIVES – Loi de modernisation de la justice du XXIème siècle et procédures collectives, par Me Guillaume BROUILLET

De nouvelles modifications aux dernières modifications … mais quand s’arrêteront ils ?!

Loi 2016-1547 du 18.11.2016.

2005, 2008, 2010, 2014, 2016 …. les réformes pour tenter de préserver l’activité, l’emploi et anticiper les difficultés des entreprises et plus généralement pour prendre en charge les défaillances se sont accélérées depuis 10 ans à un rythme effréné et un nouveau texte nous est promis en 2017 pour « ajuster le droit interne des procédures collectives au droit européen de l’insolvabilité ».

Une véritable frénésie législative mais pour quel résultat ? Difficile à dire .

Y a-t-il davantage de conciliation entreprise/créanciers permettant de résoudre amiablement et confidentiellement les difficultés ? Si l’on peut comptabiliser les demandes sur le territoire national, l’on sait que le chiffre définitif est par définition confidentiel selon que l’accord est constaté, homologué ou non. Le recours à la prévention reste en tout état de cause très délicat pour le chef d’entreprise tant les conditions au succès d’une telle démarche sont nombreuses et variables selon les cas, indépendamment des textes qui font vivre la matière.

Cette voie de la prévention et de la conciliation est certes à privilégier autant que possible sachant que le succès repose notamment et avant les textes sur les capacités de l’entreprise à retrouver ou à conserver la confiance de ses principaux créanciers.

Y -t-il moins de liquidation depuis 2008 ? Une embellie sur le front depuis le 3ème trimestre 2016 seulement (source ALTARES -12 % de défaillances confondues / 2015 et point bas depuis 2008 – 40.000 emplois directs concernés par les défaillances sur le trimestre). L’on peut être affirmatif sans trop de prétention en indiquant que cette baisse est sans rapport aucun avec les textes concernant les procédures collectives. L’on peut davantage évoquer une forme de reprise économique ténue certes mais réelle sur le terrain grâce à la construction notamment.

Les dossiers de liquidation impécunieux seront sans doute moins nombreux à l’avenir, officiellement. L’on sait en effet que la procédure de rétablissement professionnel (ordonnance n° 2014-326 du 12 mars 2014) a permis de faire sortir des radars de la liquidation et donc de la publicité qui l’accompagne les dossiers vides d’actif (moins de 5.000 €…). Un intérêt très limité de cette procédure qui fausse les statistiques.

Davantage de plan de redressement ou de sauvegarde homologués ? Sans doute selon la même source.

Mais qui peut dire aujourd’hui que les plans iront à terme ? Les textes ne sont pas là pour favoriser l’activité mais pour encadrer les difficultés. Ce n’est pas la solution à la crise économique : c’est un mal nécessaire pour éviter la déconfiture totale qui évidemment serait pire que tout.

Ainsi difficile d’y voir clair dans l’utilité réelle et mesurable de ces réformes successives ce d’autant que chaque texte trouve à s’appliquer selon la date d’entrée en vigueur de la loi et la date d’ouverture de la procédure. La simplicité est une vertu et en l’occurrence, l’inflation de textes nous en éloigne.

En outre; le millefeuille législatif ne peut pas être digéré de façon uniforme par l’ensemble des tribunaux de commerce ou de grande instance de France et de Navarre et il faudra sans doute attendre les décisions de la Cour de Cassation – encore et toujours – pour avoir la réponse sur telle ou telle incertitude juridique avec les délais qui l’accompagnent … (3 ans au mieux).

En tous cas, les professionnels du droit et du chiffre ne manquent pas d’outils ni d’incitation pour tenter de sauver les entreprises et les emplois.

Passage en revue des principales modifications issues de la loi du 18.11.2016 pour les procédures ouvertes à partir du 20 novembre 2016 (liste non exhaustive) :

  • Le dispositif d’alerte du commissaire aux comptes est renforcé au nom de la volonté de détection précoce des difficultés des entreprises : le commissaire aux comptes d’une société commerciale peut demander à être entendu par le président du tribunal si les réponses apportées par le dirigeant à ses interrogations quant à la continuité de l’activité ne lui semblent pas satisfaisantes (L 234-1 code commerce) et ce droit n’est pas subordonné à la convocation préalable du dirigeant…
  • Le comité d’entreprise ou le délégué du personnel devra être informé de la signature d’un accord de conciliation dont l’homologation est sollicitée pour pouvoir donner son avis à l’audience (L 611-8 du code de commerce) à peine de délit d’entrave
  • Le demandeur à la sauvegarde sera invité par le tribunal à présenter une demande de conciliation préalable.
  • Le privilège de conciliation accordé aux créanciers qui renforcent leurs engagements en conciliation est étendu aux procédures de règlement amiable judiciaire c’est à dire la conciliation propre aux agriculteurs (article L 351-6 du Code Rural)
  • Les producteurs agricoles reçoivent un nouveau privilège : leurs créances nées quatre vingt dix jours avant l’ouverture de la procédure de sauvegarde, redressement ou liquidation seront payées nonobstant l’existence de toute autre créance privilégiée à l’exception de celles garantie par le privilège des salariés ou façonniers (art 2332-4 du code civil). Pour peu que le débiteur ne soit pas totalement impécunieux naturellement puisqu’il ne s’agit que d’un privilège de rang et non d’une assurance….

Me Guillaume BROUILLET
Spécialiste en droit commercial, des affaires et de la concurrence

CONSOMMATION – Pas de soldes sur les droits des consommateurs, par Me Justine AUBRY

 

La période des soldes est sans doute l’occasion pour le consommateur de faire de bonnes affaires mais aussi celle où le risque de dérives professionnelles de la vente est le plus fort.

Les périodes de soldes (deux dans l’année) sont encadrées légalement et durent 6 semaines.

Depuis mai 2015, sont interdits les soldes flottants, c’est-à-dire les périodes durant lesquelles les commerçants peuvent pratiquer des périodes de soldes complémentaires.

Le coup d’envoi des soldes d’hiver 2017 a été donné mercredi dernier à 8 heures pour s’achever le mardi 21 Février 2017 (sauf exceptions, par exemple les départements frontaliers).

A la différence des promotions ou ventes privées, les soldes constituent la seule période durant laquelle les commerçants sont autorisés à vendre à perte.

En matière de soldes, les enseignes traditionnelles ayant pignon sur rue ainsi que les cybercommerçants sont soumis aux mêmes règles, telles que le respect des dates officielles de soldes ou encore les règles concernant les remises appliquées sur les articles.


La mention « article ni repris ni échangé » est-elle légale en période de solde
 ?

Dans les magasins, il existe une pratique usuelle souvent affichée en boutique qui consiste à accepter de reprendre ou d’échanger un article en cas de changement d’avis.

En période de soldes, le commerçant peut décider d’exclure cette pratique mais à la condition de l’afficher expressément.

Cela veut dire, en pratique, qu’un commerçant ne peut pas vous refuser de reprendre ou d’échanger, en période de solde, un article si l’affichage en magasin le prévoit toujours expressément.


Les achats sur Internet
 :

Sur internet, même en période de soldes, le délai de rétractation du consommateur pour changer d’avis est de 14 jours (article L221-18 du code de la consommation).

Le délai de rétractation de 14 jours ne commence cependant à courir, en pratique, qu’à compter de la date de réception de l’article par le consommateur, le privant ainsi de la possibilité d’user de son droit de rétractation dès le jour de la conclusion du contrat (modification apportée par la loi n°2015-990 du 6 août 2015).

Le cyber-consommateur peut ainsi demander l’échange ou la reprise contre remboursement de l’article acheté sur internet, sans pénalité et surtout sans devoir justifier de sa décision.

Par exception, lorsqu’il s’agit de contrats ayant pour objet des prestations de service (par exemple : hôtels, transports, vols, restauration ou prestations de loisirs pour une date déterminée), le délai de rétractation commence bien à courir à compter de la conclusion du contrat.


Une restriction des garanties en période de solde
 ? 

Bien souvent, les enseignes ont l’habitude de proposer à leurs clients la mise en œuvre d’une garantie commerciale spécifique.

Le vendeur peut néanmoins décider d’exclure son application en période de soldes.

Malgré tout, en période de soldes, le consommateur reste toujours protégé par la possible mise en œuvre des garanties légales : la garantie des vices cachés et la garantie légale de conformité.

De quoi s’agit-il ?

  • Les défauts de conformité :

Un article acheté par un consommateur est présumé conforme pendant les deux premières années suivant l’achat.

En pratique, les dispositions protectrices des consommateurs imposent au professionnel de répondre de tout défaut de conformité présumé exister antérieurement à la vente, si ce défaut apparait dans les deux ans suivant la date de livraison de l’article.

  • La garantie légale des vices cachés :

La garantie légale des vices cachés reste applicable en période de soldes.

Le commerçant est, en présence d’un vice caché, tenu d’échanger ou de rembourser l’article au consommateur (défaut de fabrication par exemple).

A partir de la découverte du vice caché et ce pendant cinq ans à compter de la vente, le consommateur peut alors agir contre le vendeur.

En cas de litige en matière de vente, en cas d’existence d’un vice caché ou d’un défaut de conformité, ayez le réflexe du recours à l’avocat.


Maitre Justine AUBRY
, intervenant en droit de la consommation et partenaire de l’association locale UFC QUE CHOISIR de RENNES, se tient à votre disposition en cas de litige.

CONCOURS DE PLAIDOIRIE – Me TESSIER en finale sur le thème des réfugiés

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Le 3 novembre 2016, Maître Maxime TESSIER participait à la finale du Concours de plaidoirie du Barreau de Rennes, dont le thème cette année était « Liberté Chérie ».

La plaidoirie de Maître TESSIER, qui durait 10 minutes, était consacrée à la cause des réfugiés.

Le texte intégral de la plaidoirie est disponible en cliquant ici.

[Dessin de Loïc SCHWARTZ, réalisé pendant la plaidoirie]

LE DROIT PÉNAL ET L’AGRICULTEUR – Me Myriam GOBBÉ au congrès national AFDR (BORDEAUX – 2016)

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Tel était le thème du 33ème Congrès National de l’Association Française de Droit Rural (AFDR), qui s’est tenu à BORDEAUX les 25 et 26 novembre 2016, auquel Maître Myriam GOBBÉ participait.

Prohibition des pas de porte, atteintes à l’environnement, bien être et santé de l’animal, protection pénale de l’espace forestier… Nombreux étaient les thèmes abordés lors du congrès réunissant les spécialistes du droit rural, experts, universitaires, avocats et notaires, pour des approches transversales.

 

 

DROIT RURAL ET AFFAIRES FAMILIALES – Intervention de Me Myriam GOBBÉ au colloque AFDR (RENNES – 2016)

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Maître Myriam GOBBÉ intervenait à la tribune de l’Association Française de Droit Rural (AFDR) le vendredi 7 octobre 2016 à RENNES, sur les questions d’actualité du couple face aux difficultés, et la poursuite de l’exploitation agricole.

Il s’agissait d’évoquer les délicates questions des liquidations des régimes matrimoniaux et des liquidations d’indivisions entre concubins, mais également les difficultés de l’exploitation dans le contexte de la séparation du couple.

CONSEIL AUX ENTREPRISES – Me Etienne GALAUP au salon JRCE 2016

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article-7-jours-jrceLe mercredi 5 octobre 2016, Maître Etienne GALAUP (collaborateur au sein de la SCP AVOCATSLIBERTE) représentait l’Ordre des Avocats du Barreau de RENNES au salon JRCE 2016 – Entreprendre dans l’Ouest.

Un moment d’échange, au cours duquel les avocats présents ont été amenés à fournir conseil et assistance à certains des nombreux visiteurs du salon et ainsi les orienter face aux problématiques qu’ils rencontrent lors de la création, la reprise et/ou le développement de leur(s) entreprise(s).

L’occasion également pour Me GALAUP de répondre aux questions de la journaliste présente sur place pour le journal hebdomadaire 7 JOURS : LES PETITES AFFICHES DE BRETAGNE (Edition n° 4833 du 7-8 octobre 2016, rubrique « actualité », page 6), retrouvez cet article en intégralité en cliquant ici.

 

PROCEDURES COLLECTIVES – Me BROUILLET au colloque de l’IFPPC à DINARD

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Le 23 septembre 2016, Maître Guillaume BROUILLET était présent au colloque de l’Institut Français des Praticiens des Procédures Collectives (IFPPC).

Les Mandataires Judiciaires et les Administrateurs Judiciaires se sont défendus face à la réforme instituée par la Loi Macron.

La désignation des huissiers pour les liquidations judiciaires représente-t-elle une menace pour le mandat judiciaire ?

La réponse est négative au vu des conditions posées par la loi  (assurances, conflit d’intérêt, contrôle de la spécialisation, etc…)

Retrouvez  le compte rendu réalisé par Me BROUILLET en cliquant ici.

PROCÉDURES COLLECTIVES – Intervention de Me Guillaume BROUILLET à l’EDAGO

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Me Guillaume BROUILLET animait le 9 septembre dernier pour ses confrères du Barreau de RENNES une formation d’actualisation des connaissances en procédures collectives au sein de l’Ecole des Avocats du Grand Ouest (EDAGO).

Les dispositions législative de la matière ont été abordées :

Loi n°2015-990 du 6.08.2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques (dite loi Macron art 50 les professions règlementées + art 206 insaisissabilité de plein droit) Ordonnance n°2016-56 du 29.01.2016 relative au gage des stocks (L 527-1 code de commerce) Ordonnance n°2016-727 du 2.06.2016 : désignation des huissiers et commissaires-priseurs comme mandataire judiciaire (rétablissement professionnel et LJ)

L’examen de la jurisprudence la plus récente de la Cour de Cassation et de la Cour d’Appel de RENNES (2015/2016) a été effectué et de nombreux échanges fructueux ont pu avoir lieu, chacun partageant ses problématiques professionnelles en tenant compte de ces évolutions techniques.

Les références de ces arrêts sont en ligne sur le site avocatsliberte.fr et classées par thème ! N’hésitez pas à les consulter et les partager en cliquant ICI.